Offboarding : seules 8 % des entreprises accompagnent le départ de leurs salariés

Soigner le départ volontaire d’un salarié est tout aussi important que bien suivre son arrivée : selon une enquête du cabinet Hays, 70 % des collaborateurs seraient enclins à revenir pour cela. Mais seuls 8 % d’entre eux affirment que leur entreprise a prévu un accompagnement spécifique dans ce genre de situation.

Si le fait d’accompagner l’arrivée d’un collaborateur dans l’entreprise (onboarding) est important, soigner son départ (offboarding) l’est tout autant. “C’est un moyen pour l’entreprise de soigner sa marque employeur, par le biais notamment d’anciens employés ambassadeurs de la structure : en effet, 85 % des personnes interrogées seraient prêtes à parler positivement de la société autour d’eux si leur départ se passait bien”, indique le cabinet de recrutement Hays.

D’après une étude menée auprès de 300 candidats, 70 % des collaborateurs seraient même enclins à réintégrer une entreprise qu’ils ont quittée, “si l’accompagnement de leur départ les a satisfaits”. 

Mais pour autant, l’offboarding demeure, observe Hays, “méconnu des salariés et peu développé dans les entreprises”. Ainsi, seuls 8 % des personnes interrogées affirment que leur entreprise a prévu un accompagnement spécifique pour les collaborateurs ayant décidé de la quitter.

Gérer la passation et faire un bilan de départ

Selon l’étude de Hays, les deux “étapes clés” pour bien accompagner le départ d’un salarié sont, pour 80 % des répondants, la “gestion de la passation” des missions et des procédures au sein des équipes et l’annonce du départ en interne. Vient ensuite la réalisation d’un “bilan de départ” (48 %), au cours duquel le salarié pourrait faire un bilan des points positifs et négatifs qu’il a noté au cours de son passage dans l’entreprise.

Si cela peut paraître étrange de passer du temps à préparer une sortie, les avantages sont réels mais concernent cette fois plus l’entreprise que le salarié. L’offboarding consiste en effet à apaiser les tensions de fin de contrat et ainsi à laisser une image, sinon bonne, au moins positive, dans l’esprit de celui qui part. L’entreprise a tout à y gagner car aujourd’hui les salariés et ex-employés notent les sociétés dans lesquelles ils passent et les effets sur la marque employeur peuvent être désastreux”, observe de son côté l’Observatoire de la Compétence Métier (OCM).


Fabien Soyez – Read more on courriercadres.com


 

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