La Suisse maintient sa place de numéro 1 mondial pour attirer, développer et conserver les talents

L’IMD Business School de Lausanne vient de publier le World Talent Ranking 2016, un rapport de 122 pages publié depuis 10 ans et dont l’objectif est d’évaluer la façon dont les pays conservent leur pool de talents nécessaire pour permettre aux entreprises de maximiser leurs performances. Résultat : la Suisse conserve sa première place mondiale.

Cette année ce sont 9 pays européens qui figurent dans le Top10 des économies qui sont les mieux équipées pour développer, attirer et conserver les talents professionnels à l’échelle mondiale. Seule Hong Kong défie la domination du continent. C’est l’Europe du Nord qui offre désormais la plus grande concentration au monde de destinations attrayantes pour les talents professionnels. Il est particulièrement frappant de constater que la quasi-totalité de ces pays figurent dans le top 10, et cela résulte principalement de leurs systèmes d’éducation, qui alimentent l’économie avec les talents requis.

« Le talent est l’un des piliers compétitifs de l’Europe. Il est vrai que la région reste généralement confrontée à plusieurs problèmes, notamment une faible croissance économique, une dynamique en déclin et des prévisions négatives », indique le professeur Arturo Bris, directeur du World Competitiveness Center de l’IMD. « Cependant, la qualité de ses systèmes d’éducation et son engagement en matière de développement des talents du plus jeune âge jusqu’à la retraite devraient préserver sa compétitivité sur le long terme ».

Les grands pays européens à la traîne

Par contre, l’étude suggère que les puissances économiques établies comme l’Allemagne (11e), le Royaume-Uni (20e) et la France (28e) ne jouent que des rôles mineurs dans le maintien de la primauté de la région. « L’Allemagne a été particulièrement touchée, comme le reflète sa sortie du top 10 dans le classement. Cela est attribuable à la combinaison d’un sentiment de climat défavorable pour les affaires, qui amoindrit l’attrait du pays vis-à-vis des talents, et du déclin de l’investissement dans l’éducation et de la qualité de vie », commente le professeur Bris, expert dans les domaines de la finance et de la compétitivité mondiale.

La publication souligne que la petite taille de certains pays semble «constituer un atout en matière de gestion des talents puisqu’il s’avère plus difficile pour les pays plus grands d’adopter et d’adapter des systèmes efficaces». Ceci explique cela…


Thierry Iochem – Read more on efinancialcareers.com


 

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