RBC affirme que ces 6 raisons expliquent pourquoi une récession frappera au premier semestre 2024

• RBC Gestion mondiale d’actifs estime à 70 % la probabilité d’une récession en 2024.
• Dans les perspectives de l’entreprise pour 2024, les stratèges ont partagé six raisons pour lesquelles ils partagent ce point de vue.
• « On peut s’attendre à ce qu’une récession inflige des souffrances très réelles aux entreprises et aux ménages, et se répercute également sur les marchés financiers. »

Le cycle de hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale n’a pas encore fait basculer l’économie américaine dans un ralentissement, mais RBC Gestion mondiale d’actifs estime à 70 % la probabilité d’une récession en 2024.

Pour l’instant, l’inflation s’est calmée, le chômage est resté faible et les principaux indices boursiers atteignent des sommets sans précédent.

Mais les stratèges de RBC ont déclaré que leurs prévisions de récession étaient éclairées par le ralentissement du paysage économique et commercial. Ils ont partagé six raisons pour lesquelles une récession surviendra au cours du premier semestre de la nouvelle année.

1. Les hausses de taux de la Fed ont été suffisamment élevées pour déclencher un ralentissement. La politique actuelle se situe « profondément en territoire restrictif », et cette position pourrait ne plus être appropriée si l’économie continue de ralentir ou si l’inflation continue de se calmer.

2. Les données économiques décevantes suggèrent une nouvelle faiblesse à venir.

3. Le tableau de bord de la récession de l’entreprise émet des signaux d’alarme. Par exemple, les courbes sur 2 ans et 10 ans sont inversées, ainsi que les courbes sur 3 mois et 10 ans, toutes deux indiquant une récession. Le tableau de bord montre également que les conditions financières et les normes de prêt se sont durcies.

4. Le modèle de cycle économique de RBC indique que l’économie est vulnérable à un ralentissement, car elle se trouve actuellement à la fin du cycle.

5. l’économie fonctionne au-delà d’un niveau viable, ce qui signifie qu’une période d’activité médiocre est nécessaire pour calmer la situation.

6. Les banques centrales du monde entier ont l’intention de ramener l’inflation aux niveaux d’avant la pandémie, et elles devront probablement provoquer une période de faiblesse économique pour freiner la croissance des salaires et le pouvoir de fixation des prix.

RBC a déclaré que toute récession serait probablement « raisonnablement légère et assez courte », et que le marché du travail connaîtrait moins de pertes d’emplois que d’habitude.

« Néanmoins, on peut s’attendre à ce qu’une récession inflige des souffrances très réelles aux entreprises et aux ménages, et se répercute également sur les marchés financiers », ont ajouté les stratèges.