Meta de Mark Zuckerberg vient de recevoir de mauvaises nouvelles

Meta de Mark Zuckerberg vient de recevoir de mauvaises nouvelles

Meta de Mark Zuckerberg vient de recevoir de mauvaises nouvelles de l’Union européenne.

La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a annoncé lundi ses conclusions préliminaires selon lesquelles le modèle publicitaire « payant ou consenti » de Meta viole la loi sur les marchés numériques du bloc.

Meta a introduit ce modèle dans l’UE en 2023 après que les régulateurs européens ont décidé en 2022 que Meta devait permettre aux utilisateurs de refuser les publicités personnalisées en fonction de leur activité sur ses plateformes sociales. Le modèle oblige les utilisateurs à payer des frais mensuels pour éviter de voir des publicités sur Facebook et Instagram ou à recevoir des publicités personnalisées pour continuer à utiliser une version gratuite.

Les régulateurs de l’UE ont déclaré lundi : « Selon l’avis préliminaire de la Commission, ce choix binaire oblige les utilisateurs à consentir à la combinaison de leurs données personnelles et ne leur fournit pas une version moins personnalisée mais équivalente des réseaux sociaux de Meta. »

Meta a désormais la possibilité de répondre aux conclusions préliminaires. La Commission a dit que ça le ferait conclure son enquête dans un délai de 12 mois à compter de son début, le 25 mars.

Si Meta est finalement jugée non conforme par le régulateur, elle pourrait être confrontée à des amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

Un porte-parole de Meta a déclaré : « L’abonnement sans publicité suit la direction de la plus haute cour d’Europe et est conforme à la DMA. Nous attendons avec impatience de poursuivre le dialogue constructif avec la Commission européenne pour mettre un terme à cette enquête. »

L’année dernière, l’UE a condamné Meta à une amende de 1,3 milliard de dollars pour avoir transféré les données des utilisateurs de Facebook aux États-Unis.

L’entreprise n’est pas le premier géant de la technologie à être accusé d’avoir violé le DMA, entré en vigueur en mars.

La Commission européenne a récemment informé Apple de ses conclusions préliminaires selon lesquelles les règles de l’App Store de la société violent le DMA car « elles empêchent les développeurs d’applications d’orienter librement les consommateurs vers des canaux alternatifs pour les offres et le contenu ».

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