Les actions chinoises connaissent leur pire journée depuis plus d’un an alors que la crise économique maintient les investisseurs mondiaux dans une position baissière

Les actions chinoises connaissent leur pire journée depuis plus d'un an alors que la crise économique maintient les investisseurs mondiaux dans une position baissière
  • L’indice Hang Seng China Enterprise a chuté de 3,9% mercredi.
  • Cette baisse marque sa pire journée de bourse depuis octobre 2022, selon Bloomberg.
  • La Chine est confrontée à une série de difficultés macroéconomiques, notamment un ralentissement de l’immobilier et des défis démographiques.

La baisse de l’économie chinoise a durement frappé le marché boursier du pays l’année dernière, et la douleur ne s’est pas atténuée pour l’instant en 2024.

Les actions chinoises se sont vendues mercredi pendant les heures de négociation en Asie, l’indice Hang Seng China Enterprises chutant de 3,9 % pour sa pire journée depuis octobre 2022. L’indice CSI 300 a baissé de 2,2 %, les investisseurs mondiaux vendant environ 1,8 milliard de dollars d’actions sur une base nette, selon les données de Bloomberg.

La Banque populaire de Chine a prévenu que l’économie serait confrontée à une année difficile à venir et les décideurs politiques ont choisi lundi de manière inattendue de maintenir son taux d’intérêt directeur inchangé, alors que les marchés s’attendaient à une baisse.

Néanmoins, certains analystes de BlackRock et de JPMorgan Asset Management considèrent les actions chinoises comme attractives et prêtes pour un rebond. Pourtant, le pessimisme des investisseurs étrangers et les résultats mitigés des efforts de relance du gouvernement, ainsi que l’affaiblissement de la confiance des consommateurs, assombrissent les perspectives.

La deuxième économie mondiale a du mal à rebondir depuis la levée des mesures de confinement liées à la pandémie fin 2022, et Pékin fait face à un marasme immobilier et à une croissance économique timide. En décembre, l’activité industrielle du pays a atteint son plus bas niveau depuis six mois alors que la demande s’essoufflait.

Dans le même temps, les défis démographiques, notamment l’emploi historique des jeunes et la diminution de la population, ont également tempéré l’optimisme. La baisse des taux de natalité et les obstacles macroéconomiques pèsent sur la confiance des consommateurs, ce qui peut à son tour peser sur les dépenses de consommation et peser sur les entreprises, les bénéfices et les valorisations, ce qui donne finalement aux investisseurs une raison pour leurs perspectives baissières persistantes.

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