Certains investisseurs se laissent tenter par les actions chinoises bon marché qui ont chuté de 60 % en 2 ans – mais le marché a commencé 2024 dans le rouge

Certains investisseurs se laissent tenter par les actions chinoises bon marché qui ont chuté de 60 % en 2 ans – mais le marché a commencé 2024 dans le rouge
  • Un tiers des personnes interrogées dans un sondage Bloomberg ont déclaré qu’elles prévoyaient d’augmenter leurs avoirs en actions chinoises.
  • Certains investisseurs se disent tentés par les valorisations bon marché des actions chinoises après deux années de récession.
  • L’économie chinoise, qui peine à se redresser, reste confrontée à des difficultés considérables.

Les marchés boursiers chinois sont en baisse depuis début 2021, perdant près des deux tiers de leur valeur, ce qui rend certains investisseurs très, très tentés.

Près d’un tiers des 417 personnes interrogées dans le cadre de l’enquête hebdomadaire Markets Live Pulse de Bloomberg ont déclaré qu’elles prévoyaient d’investir davantage dans les actions chinoises au cours des 12 prochains mois, a rapporté mardi le média. Cela représente une hausse par rapport à un cinquième des répondants à l’enquête d’août.

L’indice MSCI Chine – qui reflète la performance des actions de grande et moyenne capitalisation en Chine – a chuté de 60 % depuis son sommet atteint début 2021.

Pendant ce temps, l’indice CSI 300 – qui suit 300 actions cotées à Shanghai et Shenzhen et présentant les plus grandes capitalisations boursières – est en baisse d’environ 40 % sur la même période.

La crise du marché a fait des actions chinoises les moins chères du monde par rapport à leurs bénéfices, incitant certains investisseurs à dire que c’est le bon moment pour faire de bonnes affaires, selon Bloomberg.

Mais les deux indices n’ont pas non plus connu un bon début d’année 2024, avec l’indice MSCI Chine en baisse de 2,5 % mardi, premier jour de bourse de l’année. Le CSI 300 est en baisse d’environ 2 % depuis le début de l’année.

Les perspectives pour l’économie chinoise sont sombres, car elle continue de lutter pour se redresser après la pandémie et est confrontée à d’importants vents contraires liés à un crise immobilière et un record chômage chez les jeunes les taux.

Même le dirigeant chinois Xi Jinping a fait une rare reconnaissance des difficultés économiques de la Chine à la veille du Nouvel An, affirmant que certaines entreprises traversaient une « période difficile » et que certaines personnes avaient « des difficultés à trouver un emploi et à satisfaire leurs besoins fondamentaux ».

Les économistes ne sont pas non plus aussi optimistes quant aux perspectives économiques de la Chine.

Les économistes de Nomura ont écrit dans une note de mardi qu’il pourrait y avoir une nouvelle « baisse économique » ce printemps en raison de vents contraires, notamment la crise immobilière, l’affaiblissement de la demande extérieure et la géopolitique.

La Chine n’a pas annoncé son objectif officiel de croissance pour 2024, mais les conseillers du gouvernement l’ont dit. Reuters en novembre, ils recommanderaient des objectifs compris entre 4,5 et 5,5 %.

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