5 transactions défensives à effectuer si la stagflation et les craintes d'un atterrissage brutal provoquent une vente d'actions, selon la BofA

5 transactions défensives à effectuer si la stagflation et les craintes d'un atterrissage brutal provoquent une vente d'actions, selon la BofA
  • Les actions sont vulnérables à une stagflation ou à un rebond brutal, déclare Michael Hartnett de Bank of America.
  • L'optimisme des investisseurs atteint actuellement un niveau supérieur à deux, mais Hartnett affirme que le sentiment est excessif.
  • Le stratège en chef du marché a recommandé cinq transactions à effectuer afin de se protéger contre ces risques.

Les marchés boursiers sont confrontés à un risque de ralentissement si la stagflation ou l'anxiété de récession se matérialise à nouveau, a écrit mardi Michael Hartnett, principal stratège mondial de Bank of America.

« Le sentiment n'est pas de fermer les yeux et de vendre, mais les actifs à risque sont vulnérables à davantage de signes de stagflation », a-t-il noté dans la dernière enquête de la banque auprès des gestionnaires de fonds mondiaux.

Ce scénario, dans lequel l'inflation rebondit dans un contexte de ralentissement de la croissance, est redouté par Wall Street, étant donné qu'il implique généralement des taux d'intérêt plus élevés qui peuvent anéantir les perspectives d'un atterrissage en douceur.

Bien que les perspectives se soient depuis calmées, la stagflation est apparue comme une possibilité croissante le mois dernier, lorsque les données d'inflation supérieures aux estimations ont éclipsé le faible PIB du premier trimestre. Aujourd'hui, le rapport de mardi sur l'indice des prix à la production fait état à nouveau d'une inflation plus élevée que prévu, ce qui n'apporte que peu de réconfort aux personnes concernées.

Pour se prémunir contre une stagflation ou un atterrissage brutal, Hartnett a décrit cinq transactions que les marchés favoriseraient :

  1. Cash sur actions
  2. Les REIT sur les matières premières
  3. Le Royaume-Uni et la Chine face à l’Europe et au Japon
  4. Les services publics plutôt que la technologie
  5. Discrétion en matière de soins de santé

L'enquête de la BofA a montré que l'optimisme des investisseurs est à son plus haut depuis fin 2021, motivé par la confiance dans le fait que la Réserve fédérale réduira les taux d'intérêt au second semestre 2024. 78 % des investisseurs s'attendent à au moins deux réductions de la part de la banque au cours des 12 prochains mois, tandis que 82 % prévoient que la première réduction aura lieu dans la seconde moitié de cette année. Le commentaire de Hartnett implique que la nature excessive de ces mesures est la raison pour laquelle le rallye boursier est si vulnérable à l'heure actuelle.

En outre, le pessimisme macroéconomique s’est accru, puisque 9 % des investisseurs s’attendent à un ralentissement de l’économie mondiale au cours de l’année prochaine. La stagflation pourrait avoir un certain rôle à jouer, dans la mesure où l'inflation reste le principal risque extrême, tandis que les craintes d'un « atterrissage brutal de l'économie » se sont renforcées.

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