4 géants de la Big Tech ont investi plus de 1 000 milliards de dollars dans des rachats d’actions en 10 ans, soit plus que la valeur marchande totale de Tesla ou Meta.

4 géants de la Big Tech ont investi plus de 1 000 milliards de dollars dans des rachats d'actions en 10 ans, soit plus que la valeur marchande totale de Tesla ou Meta.
  • Quatre grandes entreprises technologiques ont dépensé plus de 1 000 milliards de dollars en rachats d’actions en 10 ans, selon les données de S&P Global.
  • Apple a dépensé plus de 600 milliards de dollars pour ses propres actions, soit plus qu’Alphabet, Microsoft et Meta réunis.
  • Les dépenses de rachat du quatuor dépassent les valeurs marchandes de Tesla, Meta et Berkshire Hathaway.

Quatre grandes entreprises technologiques ont investi au total 1 000 milliards de dollars dans des rachats d’actions au cours de la dernière décennie, selon les données de S&P Global.

Apple a dépensé un montant inégalé de 621 milliards de dollars pour ses propres actions au cours des 10 années précédant le 31 mars. Alphabet, société mère de Google, s’est classée deuxième avec 193 milliards de dollars de rachats d’actions au cours de la même période. Microsoft et Meta Platforms ont dépensé respectivement 180 et 130 milliards de dollars, selon les données de S&P Global.

Le quatuor technologique a collectivement investi 1 100 milliards de dollars en rachats depuis début 2013, soit plus que la valeur marchande de Tesla (805 milliards de dollars), Berkshire Hathaway (781 milliards de dollars) ou Meta (767 milliards de dollars). Leur investissement sur 10 ans rivalise également avec la capitalisation boursière actuelle de Nvidia, qui s’élève à 1,2 billion de dollars.

D’autres entreprises ne sont pas loin derrière dans le classement. Wells Fargo, Bank of America et JPMorgan ont chacune dépensé entre 110 et 120 milliards de dollars sur une période de 10 ans. Home Depot, Berkshire et Johnson & Johnson complètent le top 10 avec des dépenses de 70 milliards de dollars, 77 milliards de dollars et 113 milliards de dollars chacun.

Les 20 plus gros dépensiers ont dépensé environ 2 000 milliards de dollars en rachats au cours de la dernière décennie, soit une grande partie des 6 600 milliards de dollars déployés par l’ensemble des sociétés du S&P 500 au cours de la période.

Les rachats réduisent le nombre total d’actions en circulation d’une entreprise, augmentant ainsi la propriété des actionnaires. Les dirigeants les utilisent également pour indiquer qu’ils pensent que leurs actions sont sous-évaluées et constituent un bon investissement.

Historiquement, ils ont été plus fréquents parmi les entreprises matures qui se concentrent sur le retour de liquidités aux actionnaires plutôt que sur la croissance de leurs activités. Les entreprises technologiques ont tendance à mieux utiliser leur trésorerie, comme se développer, investir dans de nouvelles installations et équipements, rechercher et développer de nouveaux produits ou réaliser des acquisitions.

Warren Buffett est connu pour être un grand partisan des rachats d’actions, si une entreprise dispose de suffisamment de liquidités pour couvrir ses besoins opérationnels et de liquidités et que ses actions se négocient à un rabais important par rapport à leur valeur intrinsèque. Il les a présentés comme bons pour les actionnaires et les vendeurs d’actions, plus sûrs que les acquisitions, plus efficaces que les dividendes et comme un moyen pour les dirigeants de montrer qu’ils se soucient du rendement des actionnaires.

En effet, Berkshire de Buffett a vu sa participation dans Apple croître jusqu’à près de 6% ces dernières années sans avoir à débourser un centime, grâce aux rachats du fabricant d’iPhone.

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