On a (enfin) rencontré Biondi : argentin, gourmand et sympathique.
Biondi par ci, Biondi par là, ne cessions nous d’entendre depuis quelques mois, avec souvent, dans la même conversation, les mots « bistronomie », « argentin », « gourmand ». Mais qui est ce Biondi dont tout le monde murmure le nom ? Nous décidons un midi d’aller mener notre enquête, fourchette à la main.
Au premier coup d’œil déjà, on peut déclarer sans trop s’avancer que Biondi est plutôt du genre branché : il vit dans le 11e forcément, comme pas mal de ses congénères, et leur ressemble d’ailleurs beaucoup, avec ses murs bruts et ses tables en bois. Biondi est très aimable, il vous accueille, sous la forme d’une serveuse à l’accent chantant ultra sympathique, qui pose sur la table deux menus : pour la formule déjeuner et pour les plats à la carte.
C’est là que Biondi révèle ses deux visages : le premier agréable avec son menu unique au déjeuner (de 17 à 22 €) vraiment raisonnable pour la qualité des mets proposés, le deuxième tout aussi appétissant mais dont les prix flamboyants (de 16 à 20 € les entrées, de 30 à 40 € les plats) nous laisse un peu circonspects. On décide logiquement de s’acoquiner avec le premier, soit ce midi-là : un dodu et fondant boudin noir à la plancha panais, pomme verte suivi d’un veau rôti cuit à la perfection, crème de carottes jaunes, pleurotes et pour finir un trés cacacoté moelleux au chocolat confiture d’orange crème à la camomille. A boire ? Du vin, argentin par exemple comme ce blanc (7 €) Bodegas Colome Torrontes sec et très fleuri.
Un bon bougre ce Biondi on vous dit, pour peu qu’on le rencontre à midi et sans trop d’extras. Avant de partir on lui demande quand même d’où vient son étrange prénom : d’un célèbre clown argentin, hommage aux origines du patron (également chef de la Pulpéria) et au Cirque d’hiver situé juste à côté.
Biondi / 118 rue Amelot / 11e Paris / Du lundi au samedi de midi à 14h et de 19h à 23h.
Source : TimeOut
