Économie — 21/03/2016 at 12:02

Le pays des patrons qui s’évaporent

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Les hommes d’affaires chinois sont la cible de l’offensive anticorruption de Pékin. Certains ne revoient jamais la lumière du jour. D’autres reviennent aux affaires comme si de rien n’était. Un relent de Révolution culturelle ?

Jeudi 10 décembre 2015, 12 heures. La direction du conglomérat chinois Fosun ne parvient plus à contacter son patron Guo Guangchang. Son portable sonne dans le vide et son compte Weibo, une plate-forme de microblogging, a été effacé. Quelques heures plus tôt, ce puissant homme d’affaires de 49 ans avait embarqué sur un vol à destination de Shanghai depuis Hong Kong. Au même moment, des photos font leur apparition sur les réseaux sociaux chinois. On y voit un homme vêtu d’une veste noire et d’une chemise blanche lui ressemblant fortement, entouré de quatre policiers en civil qui l’entraînent vers la sortie de l’aéroport.

Onzième homme le plus riche de Chine avec une fortune estimée à 5,3 milliards de dollars, ce fils de paysans, natif de Dongyang, une ville de taille moyenne au sud de Shanghai, a connu une ascension fulgurante depuis 1992, lorsqu’il a fondé sa première entreprise pour commercialiser un test de dépistage de l’hépatite A. Guo Guangchang a progressivement étendu son emprise, investissant dans l’immobilier, la santé, la finance, l’acier et les assurances. Ce dernier pôle lui a valu le surnom de Warren Buffett chinois. Et cite volontiers l’« oracle d’Omaha » comme sa principale source d’inspiration. Son portefeuille inclut également des marques étrangères comme Thomas Cook, Cirque du Soleil, l’assureur portugais Caixa Seguros et, en France, le Club Med, qu’il a racheté début 2015.

Chez Fosun, la mystérieuse disparition de Guo Guangchang fait souffler un vent de panique. Le lendemain, la direction annonce la suspension du négoce de ses titres, cotés aux Bourses de Shanghai et de Hong Kong, de peur qu’ils ne dévissent. Elle publie également un communiqué pour indiquer que son patron « assiste les autorités judiciaires chinoises dans le cadre de certaines de leurs investigations » et qu’il continue d’intervenir dans les affaires de son entreprise « par le biais des moyens appropriés ». Durant une conférence téléphonique avec des investisseurs, l’un d’eux demande si cela signifie que la direction est en contact direct avec son patron. Pas de réponse.

Puis, c’est le silence. Durant cinq longs jours, Guo Guangchang ne donne plus signe de vie. Le lundi 14 décembre, lors de la reprise de la cotation, le cours de Fosun International plonge de 9,5% à Hong Kong ; celui de Fosun Pharmaceutical de 12%. Mais quelques heures plus tard, l’homme d’affaires au visage fin, surmonté de petites lunettes rectangulaires, réapparaît aussi subitement qu’il s’était évaporé. Il prend la parole lors de l’assemblée générale annuelle de Fosun à Shanghai, sans évoquer sa disparition. Quelques jours plus tard, il s’envole pour New York, où il se fait photographier… à la patinoire du Rockefeller Center.

Guo Guangchang n’est que le dernier d’une longue série d’hommes d’affaires tombés dans le filet du gouvernement chinois qui a entamé une vaste campagne anticorruption en 2012, à l’accession au pouvoir du président Xi Jinping. L’opération a d’abord ciblé des politiciens et des fonctionnaires, avant de s’en prendre aux dirigeants de grandes entreprises étatiques, puis à des patrons du secteur privé. « Les premiers chefs d’entreprise touchés étaient liés aux secteurs de l’énergie et des télécommunications, mais le régime a désormais élargi son offensive à des domaines comme l’immobilier ou la finance », explique Willy Lam, un spécialiste des élites chinoises à la Chinese University of Hong Kong.

En novembre dernier, en l’espace de quelques semaines, ont été ainsi arrêtés Xu Xiang, le patron d’un des plus importants hedge funds du pays, deux directeurs de Financial Street Holding, un grand promoteur immobilier, et six des huit dirigeants de la société de courtage CITIC Securities. Guo Guangchang ne s’attendait pas à devenir la victime de cette campagne. « Si votre entreprise ne commet pas de fautes et n’agit pas de façon irresponsable, alors le gouvernement vous laissera en paix », assurait-il dans un article publié en 2014. Les autorités ne manquaient pourtant pas de raisons s’intéresser à lui…

« Des violations disciplinaires sévères »
Son interpellation a suivi de peu celle de l’un de ses proches, Yao Gang, le vice-président de l’autorité chinoise de régulation des marchés, chargé d’approuver les cotations en Bourse. Accusé de « violations disciplinaires sévères » – l’euphémisme utilisé en Chine pour décrire les cas de corruption –, ce dernier a été pris dans une affaire de pots-de-vin et de délit d’initié impliquant Li You, le patron du conglomérat Founder Group, et Ling Jihua, un conseiller de l’ex-président Hu Jintao. La plupart des observateurs pensent que le patron de Fosun a été sollicité par les autorités pour fournir des informations sur Yao Gang.

D’autres penchent pour une autre hypothèse : on lui aurait demandé de collaborer à l’enquête sur Ai Baojun, le vice-maire de Shanghai et patron de la zone de libre-échange de la ville. Arrêté en novembre 2015, celui-ci est accusé de corruption pour des faits qui se sont déroulés entre 2000 et 2008, quand il se trouvait à la tête de Baosteel Group, un producteur d’acier.

Une troisième piste mène à Wang Zongnan, le président du groupe alimentaire Bright Food, condamné en août dernier à dix-huit ans de prison pour corruption. Des documents dévoilés dans le cadre de son procès affirment qu’il a « fourni des avantages » à Shanghai Fosun Technology, une filiale de Fosun, lorsqu’il dirigeait l’opérateur de supermarchés Shanghai Friendship Group. En échange de quoi, en 2003, le patron de Fosun a vendu deux villas aux parents de celui-ci pour 2,08 millions de yuans (285 100 euros) – bien en deçà de leur valeur réelle. Les deux demeures ont été revendues quelques années plus tard pour 14,8 millions de yuans (2 millions d’euros).

La procédure de la double assignation
Mais comment peut-on faire disparaître un patron aussi puissant pendant cinq jours ? Guo Guangchang a subi une procédure d’une extrême opacité appelée « shuanggui ». « Utilisée pour les affaires de corruption, elle se déroule complètement en marge du système judiciaire traditionnel, détaille Elisa Nesossi, une spécialiste de la détention en Chine. Elle permet d’appréhender quelqu’un sans devoir notifier qui que ce soit, ni son avocat, ni sa famille, et de le maintenir dans ces conditions de détention secrètes durant plus d’un mois. » Le terme shuanggui signifie « double assignation », car le futur détenu reçoit en général l’instruction de se présenter dans un certain lieu à une certaine heure. « Les personnes appréhendées dans ce système sont amenées dans une chambre d’hôtel ou une résidence privée, car ces lieux ne sont pas couverts par les lois régissant les conditions de détention », ajoute-t-elle. Durant son internement, le suspect est interrogé régulièrement et surveillé 24 heures sur 24. L’objectif est d’obtenir une confession de sa part ou un témoignage qui permettrait d’incriminer quelqu’un d’autre.

« A l’origine, ce système a été créé pour permettre à des témoins de fournir des éléments de preuve sans devoir se soucier de représailles, note Flora Sapio, une chercheuse qui étudie le shuanggui. Si la personne que vous incriminez ne sait pas que vous collaborez avec les autorités, ni même où vous vous trouvez, il y a moins de chances qu’elle cherche à se venger. » Cela vaut notamment pour les politiciens ou hommes d’affaires puissants, protégés par leur « guanxi » – leur réseau de contacts haut placés. Le shuanggui est l’œuvre de la Commission centrale pour l’inspection disciplinaire (CCDI), une instance interne au parti communiste chinois créée en 1978 pour lutter contre la corruption. « Il s’agit de l’un des organes les plus puissants de l’Etat, glisse Willy Lam. Il est au-dessus des lois, n’est soumis à aucune surveillance et prend ses ordres directement auprès de Xi Jinping. » Son directeur, Wang Qishan, un ancien de la China Construction Bank, est l’un des sept membres du comité permanent du Politburo, l’instance dirigeante du parti.

Une opacité qui favorise les abus
En Chine, la définition de ce qui constitue un acte de corruption est très large, conférant à la CCDI une vaste marge de manœuvre. « Cela inclut tout autant les pots-de-vin et la fraude qu’un comportement non conforme à la doctrine du parti ou l’adultère », détaille Ian Scott, un spécialiste de la corruption de la City University de Hong Kong. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Dans ses premières années, la CCDI n’était pas un organe très puissant. Ses pouvoirs et son indépendance ont progressivement été renforcés au milieu des années 90 et surtout, en 2012, avec l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Elle emploie aujourd’hui 1 000 personnes qui traitent 150 000 cas par an. Elle a à son service une douzaine d’équipes d’inspecteurs qui peuvent être déployés partout dans le pays. Lorsqu’une investigation aboutit, la personne sous enquête est d’abord exclue du parti, avant d’être remise au système judiciaire traditionnel.

Le secret qui entoure les enquêtes menées par la CCDI favorise les abus. Yu Quiyi, un ingénieur de 41 ans travaillant pour une entreprise étatique à Wenzhou, s’est volatilisé le 1er mars 2013 alors qu’il revenait d’un voyage d’affaires à Pékin. Soupçonné d’avoir participé à une transaction foncière douteuse, il a tout juste eu le temps de passer un coup de fil affolé à son ex-femme avant d’être appréhendé. Puis n’a plus donné de nouvelles durant plus d’un mois. Ce n’est que le 9 avril que son ex-femme a reçu un appel pour l’informer que Yu Quiyi venait d’être hospitalisé. Il n’avait plus que la peau sur les os, était couvert de bleus et d’ecchymoses, saignait du nez et des oreilles. Ses pieds étaient enflés et décolorés, signe qu’il avait passé de longues heures debout sur des blocs de glace, selon ses médecins. Il est décédé à l’hôpital peu après. Qian Guoliang, le directeur d’un bureau sismique dans la province de Hubei, a subi un sort similaire. Tout comme Jia Jiuxiang, un employé de tribunal dans le Henan, décédé après onze jours de shuanggui. Ceux qui ont survécu racontent avoir subi des brûlures de cigarette, des simulations de noyade et des privations de sommeil.

Limiter l’influence des grands patrons
La réputation de cette forme d’internement secrète est telle que le secrétaire général du parti communiste de Nanjing, Yang Weize, a tenté de se défenestrer quand on lui a dit que des inspecteurs de la CCDI étaient là pour le cueillir. Yang Hongwei, un fonctionnaire à la préfecture de Chuxiong, dans le Yunnan, s’est évanoui de peur lorsqu’il a appris qu’il était sous le coup d’une enquête de la Commission. Deux autres cibles de l’agence anticorruption, Wu Fusheng, le président de China First Heavy Industries, et Chen Hongqiao, celui de Guosen Securities, se sont pendu pour éviter de tomber entre ses mains. Si Guo Guangchang, le patron de Fosun, a échappé aux aspects les plus effrayants du shuanggui, c’est grâce à sa stature internationale. « Son absence a été immédiatement rapportée par la presse étrangère, relève Willy Lam. La Chine savait que ce ne serait pas bon pour son image s’il disparaissait trop longuement. »

Xi Jinping était pourtant prêt à prendre le risque. La réalisation de sa grande vision en dépendait : l’homme fort de Pékin a entrepris de centraliser l’exercice du pouvoir autour de lui et de purger les baronnies pour éliminer ses rivaux potentiels. C’est le sens de l’offensive qu’il a lancée contre les milieux d’affaires. « Si vous voulez nettoyer une faction, il faut s’en prendre à ses relais économiques, fait remarquer David Zweig, un spécialiste de l’économie chinoise à la Hong Kong University of Science and Technology. Or, la plupart des hommes d’affaires chinois ont commencé leur carrière dans le secteur public et y ont conservé un réseau étendu de contacts. » En attaquant un ponte de l’économie, on s’en prend indirectement à ses soutiens politiques.

L’affaire de pots-de-vin qui a fait tomber Yao Gang, le vice-président de l’autorité de régulation des marchés – et qui serait derrière la mystérieuse disparition de Guo Guangchang – a servi à éliminer Ling Jihua, l’un des soutiens de Hu Jintao, qui a dirigé la Chine de 2003 à 2013. De même, Ai Baojun et Wang Zongnan, les deux autres hommes qui auraient provoqué l’interpellation du patron de Fosun, appartiennent à la faction de Shanghai, composée des proches de Jiang Zemin, un autre président qui a régné sur la Chine entre 1993 et 2003. Xu Ming, le gérant de hedge fund arrêté en novembre dernier, était pour sa part considéré comme un proche de Bo Xilai, une jeune étoile montante du parti arrêté en 2012 et accusé d’avoir fomenté un complot pour détrôner Xi Jinping.

En s’en prenant aux grands patrons, Xi Jinping cherche aussi à mettre un frein à leur influence grandissante. Alors que la Chine ne comptait pas de milliardaire en 2003, elle en a aujourd’hui 596. La fortune cumulée des 1 877 personnes les plus riches du pays atteint 2 100 milliards de dollars, plus que le PIB de l’Inde ou de la Russie. Guo Guangchang est l’un des représentants les plus visibles de cette nouvelle ploutocratie. Les soubresauts qui ont agité les marchés chinois l’été dernier, et fait s’évaporer 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, ont encouragé le président chinois à étendre son offensive à la finance. « Xi Jinping a voulu punir ceux qu’il considérait comme les responsables de cette débâcle, relève Ian Scott. C’est un cas classique de la recherche d’un bouc émissaire. » Le président soupçonne aussi certains de ces financiers d’avoir effectué des ventes à découvert pour s’enrichir à l’occasion de la tourmente boursière. Et explique la vague d’arrestations de l’automne 2015 au sein de l’autorité de régulation des marchés, dont le patron Xiao Gang vient d’être licencié, et des sociétés de courtage CITIC Securities ou Guosen Securities.

Mais la campagne anticorruption de Xi Jinping pourrait se retourner contre lui. « La communauté d’affaires chinoise est très inquiète, car il n’y a pas de visibilité, note Jim McGregor, un auteur vivant à Shanghai qui a publié plusieurs ouvrages sur le monde des affaires en Chine. Personne ne sait d’où viendra le prochain coup et qui sera visé. De nombreux entrepreneurs songent à vendre leur société ou à envoyer leur argent et leurs familles à l’étranger. » Et Guo Guangchang ? « Il a repris la tête de son entreprise et dirige ses affaires normalement, comme si rien ne s’était passé », constate Willy Lam. Début février, il a investi 538 millions de yuans (74 millions d’euros) pour acquérir huit hôpitaux dans la province du Jiangsu. Business as usual…

A hong kong aussi…

La dernière fois que Lee Bo a été aperçu, le 30 décembre 2015, il quittait une zone industrielle de la banlieue de Hong Kong, territoire sur lequel les forces de sécurité chinoises n’ont a priori pas le droit d’intervenir. L’éditeur a ensuite disparu durant plusieurs heures, avant d’appeler sa femme depuis Shenzhen pour lui apprendre qu’il « assistait » les autorités chinoises dans le cadre d’une enquête. Ce libraire sino-britannique travaille pour la maison d’édition Mighty Current, spécialisée dans les livres à scandale sur la vie intime des dirigeants chinois. L’un d’eux raconte comment la première dame Peng Liyuan a perdu sa virginité. Un autre, qui devait paraître sous peu, s’intéresse aux maîtresses de Xi Jinping.

Trois autres employés de Mighty Current ont disparu peu avant Lee Bo, alors qu’ils se trouvaient sur le sol chinois. Un quatrième a été enlevé en octobre durant ses vacances en Thaïlande et emmené en Chine sans passer la douane. Fin février, les cinq hommes sont apparus à la télévision chinoise et ont « admis » avoir exporté frauduleusement des livres en Chine. Personne ne sait aujourd’hui où ils se trouvent…

La vieille tradition des confessions publiques

Les confessions publiques étaient courantes sous Mao Zedong (photo), notamment durant la Révolution culturelle (1966-76). Mais leur diffusion sur Internet sous forme de vidéos leur a donné une résonance nouvelle. Car si Pékin est très doué pour faire disparaître les gens, le pouvoir peut aussi placer sous le feu des projecteurs ceux qui l’ont incommodé. La confession publique, diffusée à la télévision nationale, et si possible accompagnée de larmes, est devenu un must. Les cinq éditeurs hongkongais enlevés l’automne dernier y ont récemment eu droit. Tout comme Peter Dahlin, un travailleur humanitaire suédois qui lors de son apparition publique s’est excusé d’avoir « heurté les sentiments du peuple chinois » avec ses activités d’assistance légale aux ONG. Ou encore Chou Tzu-yu, chanteuse de pop taïwanaise de 16 ans, très populaire en Chine, qui a dû demander pardon pour avoir agité le drapeau de son pays lors d’une émission télévisée coréenne. La pratique n’est pas nouvelle.

Ils ont mystérieusement disparu

Lei Jie :

Le président de la société de courtage Founder Securities a disparu en janvier 2015, après s’être fait porter pâle durant une semaine. Il a été libéré plusieurs mois plus tard. La société a été accusée de corruption par l’un de ses actionnaires, Zenith Holdings.

Mao Xiaofeng :

Le président de la banque Minsheng a quitté brusquement son poste début 2015 « pour raisons personnelles ». Il a été confirmé qu’il avait dû assister les autorités dans une de leurs investigations. Il n’a pas refait surface.

Mike Poon :

En juin 2015, China Aircraft Leasing, société de leasing d’avions, a indiqué avoir perdu la trace de son PDG. L’homme d’affaires, propriétaire de l’aéroport Toulouse-Blagnac, a été mis en cause dans le cadre d’un scandale de corruption impliquant la compagnie aérienne China Southern Airlines.

Zhang Yun :

Le président de Agricultural Bank of China, quatrième banque d’Etat, a brièvement disparu en octobre 2015. Deux mois plus tard, il démissionnait.

Zhang Weiyang :

Le président de Dongjiang Environmental (récupération de déchets) s’est volatilisé en octobre 2015, pour réapparaître trois jours plus tard, sans précision.

Yim Fung :

Novembre 2015, c’est au tour du président de Guotai Junan International, société de courtage de Hong Kong, de se volatiliser et revenir un mois plus tard sans explications.

Chang Xiaobing :

Le patron de China Telecom a cessé de répondre au téléphone fin décembre 2015 et son bureau mis sous scellés. L’enquête porte sur des faits de corruption. Lorsqu’il dirigeait China Unicom (télécom), il aurait vendu un immeuble public à un prix sous-évalué, en échange de pots-de-vin.

Zhou Chengjian :

Cet ancien tailleur qui a monté une chaîne de magasins de prêt-à-porter bon marché sous la marque Meters/Bonwe a disparu pendant une semaine en janvier.


Source : Les Echos

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