Management — 05/01/2015 at 14:35

Mercedes-AMG GT, la petite bombe allemande

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Doté d’un irrésistible pouvoir de séduction, le coupé Mercedes -AMG GT défie l’élite des voitures de sport, Porsche 911 en tête.

Détrôner la Porsche 911, beaucoup de constructeurs en rêvent mais rares sont ceux capables de concevoir un modèle capable de rivaliser avec l’emblématique voiture de sport. AMG, la filiale sportive de Mercedes-Benz, relève le défi. Son coupé baptisé GT, deuxième modèle intégralement conçu en interne après le supercar SLS, semble aussi puissant que raffiné dans son approche de la performance. Un premier galop d’essai, effectué plusieurs mois avant son lancement, s’est avéré très prometteur.

Une plastique de rêve

De l’avis d’une majorité de visiteurs du récent Mondial de l’Automobile, la Mercedes-AMG GT était la plus belle voiture du salon. Lancée dans la circulation, le charme opère toujours autant, sinon plus. Ce coupé deux places «fastback» possède un charme fou. Ses galbes sensuels, annoncés par un capot sans fin, captent littéralement les regards. Sous certains angles, on croit reconnaître tantôt la dernière Porsche 911, tantôt l’arrière de la 928, voire le profil de la Jaguar Type E. Même privé de portes papillon, jugées trop contraignantes par les propriétaires de SLS, le coupé GT apparaît comme une superbe réinterprétation de la 300 SL de 1954.

Une petite SLS

De la SLS, il est également question au chapitre mécanique. Nous n’irons pas jusqu’à prétendre que le supercar a servi de brouillon à la voiture de sport, mais force est de constater qu’à partir d’un gabarit et d’une architecture comparables, la quête de l’efficacité sportive a encore grimpé d’un cran. Ainsi, le coupé conserve un moteur central avant relié à une boîte-pont à double embrayage et 7 rapports, via un tube de poussée (système transaxle). Mais, le gros V8 de 6,3 litres se voit remplacer par un bloc plus compact de 4 litres, formé par la réunion de deux 4 cylindres de Classe A 45 AMG. Dopé par deux turbos, il fournira 462 ch dans la GT qui sera lancée en juillet prochain et 510 ch dans la GT S qui sera disponible dès le mois d’avril.

Un squelette en aluminium

Les deux turbines placées au centre du V et une lubrification par carter sec ont permis de descendre le moteur de 55 mm dans le châssis en aluminium et d’abaisser ainsi le centre de gravité. «L’important pour une voiture de sport c’est le rapport poids-puissance», comme se plaît à la souligner Jochen Hermann, directeur du développement. Avec un poids de forme de 1 570 kg, soit un bon quintal de moins qu’une Jaguar F-Type R, celui de la GT S ressort à 3,1 kg/ch, à égalité avec celui d’une Porsche 911 Turbo. La répartition des masses détermine aussi la performance. Celle du coupé AMG GT, doté d’un capot moteur en magnésium et d’un hayon en acier, s’établit à 47/53 %. De bon augure avant les tours de circuit.

Il ne manque pas de coffre

Comme son patronyme GT le suggère, ce coupé accède au cénacle de la catégorie Grand Tourisme. Son aptitude aux longs trajets se vérifie au travers d’équipements empruntés aux grandes routières tels qu’un amortissement piloté, un détecteur d’angle mort, un avertisseur de changement de ligne ou un mode roue libre. Affûté pour le circuit, le coupé GT ne rechigne pas à s’y rendre par la route. Votre sac contenant vos effets sportifs: casque, combinaison de course et bottines, prendra aisément place dans un coffre de 350 litres. Notre GT-S d’essai, dotée de sièges Performance à commandes électriques, propose en outre une ergonomie sans failles. La position de conduite est parfaite et les interrupteurs repartis en «V», comme V8, sur la proéminente console centrale, tombent idéalement sous la main.

La musique est bonne

On joue de ces boutons pour passer en revue les quatre modes de conduite qui vont de Confort à Race, en passant par Sport et Sport Plus. Ils déterminent les réglages de la direction, de l’accélérateur, de l’amortissement et la sonorité de l’échappement. Dans ce dernier domaine les motoristes d’AMG ont accompli un vrai miracle en parvenant à rendre ce V8 musical, malgré ses turbos. En mode Sport, l’échappement gronde aux oreilles à la manière d’un V8 de course américain, un régal pour les amateurs. Notre GT S est également équipée du pack Dynamic Plus qui raffermit la direction et les suspensions (2 250 €), ce qui explique sans doute le manque de confort relevé sur mauvaises routes, y compris en mode Confort.

De gros nuages

Nous aurions dû en tirer les bénéfices sur circuit. Las, une météo exécrable nous a empêché de pousser plus loin notre essai. Confrontés à une faible adhérence, nous avons dû nous contenter d’apprécier un moteur linéaire facilitant le pilotage, une boîte double embrayage plus rapide que dans le SLS, un comportement neutre en virages et un freinage mordant. Nous avons toutefois été perturbés par une direction perfectible, manquant de centrage à basse vitesse, un défaut atténué avec les modes Sport et Race. Quant à mesurer l’efficacité sportive de cette GT S, il nous faut croire sur parole l’ex-pilote de F1 Bernd Schneider, officiant désormais pour AMG, qui nous a déclaré que le coupé GT S est plus rapide que le supercar SLS.

Le Figaro

 

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